L’argument est difficile à résumer, tentons de le simplifier. »Le rire châtie certains défauts à peu près comme la maladie châtie certains excès » nous dit encore Bergson. Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile , ou plutôt que nous serions tous artistes , car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature. Il prend l’exemple d’Alceste, le héros du Misanthrope de Molière. » (P.64). Le rire débarrasse les hommes des soucis qui les plongent souvent dans l’inertie, dans une raideur robotique. Elle est encore plus naturelle, plus universellement innée que l’égoïsme, car l’égoïsme peut être conquise par la nature, alors que seulement par la réflexion que ne nous obtenons le meilleur de la vanité.”. Il estime que le rire est propres aux humains et que nous sommes les seuls êtres a éprouvé cette sensation. Bourdieu, la démocratie et l’opinion publique. Résumé du rire de Bergson : Une approche fonctionnaliste. Le drame est de nous laisser apercevoir l’intérieur de nous-mêmes, ce que nous serions sans la société, notre nature cachée. Bergson explique plutôt le rire en termes fonctionnalistes : le rire est un «geste social», une fonction avec une utilité spécifique dans la société. Ensuite, philosopher consiste à argumenter de manière rationnelle sur son étonnement. Pourquoi rions-nous de voir quelqu’un trébucher ? précédent (Revue du mois, 1919, vol. La-Philosophie.com aide les élèves de terminales dans la préparation du bac, les élèves de classes prépa dans celle de leur concours, ceux de fac dans leurs recherches, et enfin tous les curieux de sciences humaines à étancher leur soif de savoir. Les blessures qu’il reçoit ne sont jamais très grave, et pourtant ils sont rarement guéris. Il s’épanche sur le comique des mouvements car il estime que c’est le plus récurrent dans notre existence. […] Cette raideur est le comique, et le rire en est le châtiment. Bergson s’attarde sur les manifestations les plus pertinentes du comique. » (P. 11). le rire est le plaquage de la mécanique sur du vivant, et qu’il se rend invisible a lui même lorsqu’il est visible a tout le monde. Le rire est déclenché lorsque nous nous habituons à quelque chose, à un mouvement par exemple, et que sa continuité est rompue. Le comique des mouvements porte donc sur nos actions quotidiennes : « Les attitudes, gestes et mouvements du corps humain sont risibles dans l’exacte mesure où ce corps nous fait penser à une simple mécanique. Le rire. Ainsi, toutes les analyses de Bergson le conduisent à voir dans la vie un mouvement créateur et un effort pour remonter la pente que descend la matière. Le rire. Il est une des institutions qui permettent aux gens de vivre en société. Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. Deuxièmement, le trait doit être exprimée par des gestes au lieu d’actions. La source du rire est notre environnement, le monde dans lequel nous existons, la sphère dans laquelle nous évoluons. Loin des conceptions fatalistes du rire, notamment celle de Samuel Beckett, Bergson se situe plutôt du côté de Molière pour qui le rire est une catharsis. Et parfois, les coups qu’il porte sont douloureux. De plus, l’on constate qu’il assigne au rire une fonction salvatrice : il extirpe les hommes de l’ennui, de la torpeur, de la morosité de leur quotidien. Si dès le début de cette œuvre, le lecteur se sent au théâtre, cette impression est encore plus marquée lorsque Bergson s’attarde sur le comique des mouvements et le comique de situation. L’homme doit vivre en société, et par conséquent se soumettre à des règles ”. Mise en situation et analyse du passage Notre point de départ sera la structure de l'œuvre. Le philosophe Henri Bergson a consacré en 1900 un essai au rire provoqué par un spectacle, un texte ou une pensée comiques. Le philosophe Bergson montre qu’en participant à une identité collective, le rire façonne la vie sociale. Quelle(s) valeur(s) quand tout semble bouger ? Cette barrière entre la pensée et les sens aurait notamment pour effet de biaiser notre vision du monde. BERGSON LE RIRE II Un homme, qui courait dans la rue, trébuche et tombe : les passants rient. Sa validité exige qu’on ne la sépare pas des remarques initiales par lesquelles Bergson commence ce chapitre, et au nombre desquelles figure le caractère « insensible » ou encore fondamentalement esthétique du rire, l’id… C’est ce qui explique que, dès l’enfance, nous avons peur de laisser échapper de nous des gestes risibles. Bergson – Le rire – chapitre 3 Quel est l’objet de l’art ? L'idée principale n'est pas, comme dans les autres, dans le chapitre central. L’auteur cherche à comprendre, il met sur pied une méthode qui va lui permettre de saisir le fondement des mécanismes qui aboutissent au comique. Il donne aux rapports humains une dose de sociabilité sans laquelle nous serions tous semblables à des animaux. Seuls les hommes sont appelés à faire l’expérience du rire, c’est un élément que la nature a fait propre à eux : « Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain…expression humaine.» (P. 10). Il n’a pas le temps de regarder où il frappe”. Created Date: 6/7/2013 7:24:31 PM Parallèlement, la première cause du comique est le caractère des êtres humains : défauts et qualités. Le RIRE est un mecanisme sentimentale humaine diligenté par l’environnement extérieur ou intérieur de l’homme. Le rire a pour but de remettre les individus qui déclenchent le comique dans le droit chemin de la norme sociale et comportementale. Téléchargez notre application gratuite sur le Play Store. La faute en lui est comme un interrupteur que les circonstances externes peuvent déclencher. Dans le dernier chapitre, Bergson écrit sur le comique de caractère au théâtre. XX, p. 514-517). L’auteur s’interroge et analyse les différentes caractéristiques du comique. Henri Bergson, Le rire. Il fait de lui un … Dans Le Rire, qu’il publie en 1900, Bergson apporte à ces questions des réponses décisives. … Notre rire est toujours le rire d’un groupe. Après avoir mené une énumération exhaustive sur ces différents types, il s’attarde sur deux. nous. Nous rions des gens quand ils se comportent d’une manière qui donne l’apparence d’un simple mécanisme. Il y a trois choses sont nécessaires pour atteindre cet objectif. Bien qu’ayant joliment établit une différence entre rire et comique, les deux ne peuvent être conçus de manière dissociable d’où l’intérêt marqué de l’auteur pour le comique. Le rire est “tout simplement le résultat d’un mécanisme mis en place en nous par la nature ou, ce qui est presque la même chose, par notre connaissance de la vie sociale. Le rire doit répondre à certaines exigences de la vie en commun. Bergson définit le rire comme un trait faisant partie de la nature humaine. » (P. 45). En d’autres termes, il questionne les sources et les causes du comique. Ce texte est extrait de l’œuvre d’Henri Bergson : « le rire ». Les critères qu’il utilise pour choisir ses victimes ne sont pas des critères moraux. Il met l’emphase sur le rire … La célèbre thèse du chapitre I du Rire, « le mécanique plaqué sur du vivant », telle qu’elle est présentée par Bergson, a un caractère de généralité qui la rend vulnérable. Il estime que le rire est propres aux humains et que nous sommes les seuls êtres a éprouvé cette sensation. Il souligne : « il faut bien s’avouer — quoiqu’il en coûte un peu de le dire — que nous ne rions pas seulement des défauts de nos semblables, mais aussi, quelquefois, de leurs qualités. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Pour quelles raisons Molière continue-t-il de nous amuser ? » (P. 20). En ce qui concerne les défauts, Bergson estime que ce n’est pas tant leur caractère immoral qui nous fait rire mais plutôt leur « insociabilité » (P. 62). En effet selon lui, les mots agiraient comme une barrière empêchant la transmission des sensations et des intuitions. De manière général, le comique est un caractère, l’attribut de quelque chose qui est drôle, risible. Dans cet extrait de l’œuvre Le Rire, Bergson dénonce les problèmes liés à l’utilisation du langage. Comme Bergson le dit dans sa préface de 1924, son essai se concentre plus exactement sur « le rire spécialement provoqué par le comique. Nous ne dédaignerons rien de ce que nous aurons vu. Vous ne trouvez pas l'analyse que vous cherchez ? Troisième argument : Le rie peut donc vraiment avoir un aspect négatif, c’est pour cela sans doute qu’il ne faut pas rire de tout. La modération des commentaires est activée. Le comique n’est jamais loin car il s’épanche sur cette première observation afin d’identifier des sources de comique. » (P. 43). Julien Josset, fondateur du site. C’est pour çà que parfois on réplique à son tour avec une méchanceté passive et bienveillant comme par exemple: “ta gueule”, “ah ah très drôle”. HENRI BERGSON : LE RIRE (Résumé & Analyse) PODCAST: La Pensée et le mouvant - Henri Bergson - Introduction (première partie) - Croissance de la vérité; Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. d’analyser les choses qui nous font rire, afin de savoir pourquoi et comment elles nous font rire. Cette source est illustrée par le style de Vaudeville et celui de Molière : « Il ne s’agit plus, comme tout à l’heure…changeant de la vie. Quel est donc le trait de caractère le plus risible? » Bergson, Le Rire, 1900. Etymologiquement, philosophie signifie amour de la sagesse. Elle est accessible, rafraîchissante et très instructive. Henri Bergson commence son travail sur le rire avec cette question simple. Il est constitutif à l’homme. On dira que ce n’est pas l’honnêteté d’Alceste qui est comique, … le comique n’est pas toujours l’indice d’un défaut, au sens moral du mot » (P. 61). contactez-nous et commandez la! Essai sur la signification du comique, écrit par Henri Bergson, a été publié en 1900. Tout d’abord, Bergson nous dit que nous ne voyons que ce que notre âme exprime extérieurement et ce qui reste pareil pour tous, c’est à dire, ce qui se manifeste par notre corps et qui est commun à tous les hommes. Cette analyse bergsonienne revient à dire que tout caractère peut être comique à condition qu’il nous paraisse insociable et que nous n’ayons aucune difficulté, pas d’émotion à en rire. Par conséquent, tous les évènements qui s’y produisent sont régis par un principe de non-interférence entre eux car chaque évènement se produit à un moment précis, dans un contexte particulier. » (P. 44). Pour préciser davantage, le rire est une monté de haine qui s’arrête très rapidement est change en une action bienveillant dépendamment si le but était simplement de faire rire son interlocuteur. Je ne veux pas dire … faire taire cette pitié. Le rire sonne comme un rappel à l’ordre social : “ Sa fonction est d’intimider en humiliant.”. Bergson définit le rire comme un trait faisant partie de la nature humaine. Le rire est une réponse, un mécanisme de défense contre la monotonie du tissu social. Le rire a une fonction sociale selon Henri Bergson. « Quelque chose de mécanique dans quelque chose de vivant » C’est ainsi que Bergson définit le comique. En outre de nombreux paramètres tels que l'intonation, le rythme et l'accentuation modulent le sens d'un mot et font de lui plus qu'une simple "étiquette", alors que l'idéalisme de Bergson fait d'une langue un ensemble de correspondances entre des mots et des choses. En effet, le rire a une fonction sociale car sans elle, les hommes seraient victime d’une « raideur mécanique ». J'essaierai néanmoins de proposer une analyse qui me paraisse cohérente avec la pensée propre de Bergson. Peut-être gagnerons-nous d’ailleurs à ce contact soutenu quelque chose de plus souple qu’une définition théorique, — une con-naissance pratique et intime, comme celle qui naît d’une longue camaraderie. La Vanité : “il n’y a probablement pas un seul défaut plus superficiel ou plus profond. Troisièmement, et pour résumer, le personnage comique se comporte automatiquement, distraitement. Bien que se référant à la vie comme une mécanique dans la citation précédente, Bergson ne veut pas que le lecteur reste sur cette image. Eastman, The sense of humor, 1921. Cette idée n’est pas propre à Bergson car de manière générale, on a souvent tendance à dire que le rire est contagieux. Essai sur la signification du comique (1900) 10 sous nos yeux de bien singulières métamorphoses. Une approche philosophique de la maladie, La Neuro-philosophie et le Transhumanisme, Créon, héros tragique: Une lecture philosophique du mythe grec, La philosophie de Heidegger: De l’étant à l’Etre, L’Humain et la Machine (Texte de Jean-Michel Besnier), Modifier les paramètres de confidentialité. Le rire qui part d’une situation comique est le résultat de l’environnement dans lequel nous nous trouvons, il ne naît pas ex-nihilo. Bergson souligne donc à cet effet : « Toute raideur du caractère, … d’une excentricité enfin. » La thèse défendue dans l’ouvrage est que ce qui provoque le rire est le placage de la mécanique sur du vivant. Dans un premier temps, Bergson montre que le langage est un obstacle à la connaissance de la réalité extérieure, parce que les mots ne sont jamais que des noms communs qui ne nous r. évèlent pas la nature des choses, mais l’utilité qu’elles ont pour. Il effectue donc trois observations très pertinentes. Le rire vient de l’interactivité entre les hommes, des échanges, des relations qu’ils entretiennent, d’où la portée, la fonction sociale du rire. » (P. 10-11). Le rire. Son analyse nous appelle à nous détourner de la morosité de notre quotidien et de rire de tous nos travers car le rire est la marque par excellence de notre humanité. Ce qui nous fait rire est donc l’introduction de quelque chose de mécanique (une chute par exemple) dans le vivant. Dostoïevski : Crime et Châtiment (résumé), Montesquieu : De l’esprit des Lois (résumé), Bac Philosophie 2020 : Notre guide des révisions. Il rend aux hommes leur humanité dans la forme et l’expression la plus exaltée. Comment expliquer qu’un jeu de mots ou un trait d’esprit prêtent à sourire ? Indépendant, le site est maintenu par une équipe d'anciens étudiants en sciences humaines, aujourd'hui professeurs ou journalistes. Car il est une sanction, un châtiment que la société inflige à ceux qui s’en écartent. Bergson recourt à une image pour illustrer la fonction révélatrice de l'art. Pour que l’un puisse se produire, l’autre doit lui céder la place car les deux ne peuvent se produire au même moment : « Le rire n’a pas de plus grand ennemi que l’émotion. Ce qui se passe dans l'art est comparable à ce qui se passe pour l'image photographique. » (P. 42). Essai sur la signification du comique, écrit par Henri Bergson, a été publié en 1900. La deuxième observation est liée à « l’insensibilité qui accompagne d’ordinaire le rire » (P.10). Il n’est pas le fruit d’une seule personne car si « franc qu’on le suppose, le rire cache une arrière-pensée d’entente, je dirais presque de complicité, avec d’autres rieurs, réels ou imaginaires. Dans cet extrait, l’auteur parle du langage et évoque les problèmes que peut poser ce dernier. 1991. Il souligne qu’il est intéressant de prendre en considération tous les éléments qui enlèvent à la vie cet aspect mécanique. Le premier point, la première observation qu’il fait est la suivante : le rire est un trait que seuls possèdent les êtres humains. Il met l’emphase sur le rire provoqué par le comique. Par conséquent, l’insociabilité et le manque d’émotion sont les deux principaux critères qui rendent un trait de caractère comique : « En résumé, nous avons vu qu’un caractère … Insociabilité du personnage, insensibilité du spectateur, voilà, en somme, les deux conditions essentielles. Il estime donc que la plupart du temps, nous ne rions jamais seul, le rire est comme un virus qui se transmet automatiquement d’une personne à une autre. Le Rire Bergson, Henri. L’auteur souligne que le rire est détaché de toute émotion : sympathie, pitié… Pour lui, rire et émotion ne vont pas de paire. Dans le dernier chapitre, Bergson fait la remarque suivante : ” Comme les électricités contraires s’attirent et s’accumulent entre les deux plaques du condensateur à partir de laquelle l’étincelle va présentement éclairer, ainsi le rire rapprochent les gens, attractions et répulsions, suivie par une perte totale de l’équilibre, en un mot, par cette électrification de l’âme connue comme la passion. Le titre de l’œuvre est très révélateur dans la mesure où l’auteur y traite du rire et surtout du comique qui est le principal thème. Un autre élément montrant le caractère singulier de la position de Bergson est sa vision de l'artiste. » (P. 16). Confirmant l’affirmation de Rabelais, Bergson note : « Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est humain. Le principe fondateur de la philosophie est sans doute ainsi l’étonnement, qui provoque et suscite le questionnement. On ne rirait pas de lui, je pense, si l’on pouvait supposer que la fantaisie lui est venue tout à coup de s’asseoir par terre. Que signifie le rire ? » (P. 11). La dernière phrase de cette citation permet à l’auteur de présenter de façon très poétique sa manière de concevoir la différence entre comique et rire. Analyse texte de Bergson, Le rire : chapitre III Le comique de caractère L'Homme se prétend volontiers maître de lui comme de l'univers parce qu'il aurait le privilège, non seulement d'être bien informé de ce qui l'entoure, mais aussi de savoir immédiatement ce qui se passe en lui, grâce à sa conscience. La Comédie sert ainsi la société en soulignant nos tendances antisociales et nous invitant à rire d’elles, ce qui nous encourage à les corriger. Le rire y est considéré comme une punition de la société envers les êtres qui se laissent aller à la raideur et oublient la souplesse exigée par la vie. Eh bien, selon Bergson le rire est profondément humain, il a une fonction sociale et il faut une certaine absence d’émotion pour rire de l’autre, car le rire s’adresse à l’intelligence. Sachez avant tout qu’il n’existe pas de réponse unique à cette question. Bergson limite son champ d’analyse avec trois remarques sur la comédie et le rire : – Le rire est nécessairement humain : nous rions des personnes ou des choses qu’elles font, jamais des objets en soi, – Le rire est purement cérébral : être capable de rire exige une attitude détachée, une distance émotionnelle par rapport à l’objet qui déclenche le rire, – Le rire a une fonction sociale : ” Pour comprendre le rire, il nous faut le remettre dans son environnement naturel, qui est la société, et surtout, nous devons déterminer son utilité, qui est sociale. En 1901, Félix Alcan publia Le Rire, une des productions « mineures » de Bergson. Cependant le langage peut nous laisser passer à côté de la vrai valeur des choses, il impose des limites à ce que l’on veut exprimer comme pour nos sentiments qui … Le rire et le comique semblent dès lors indissociables. … un ou deux traits qui faciliteront la reconnaissance pratique. Il a déjà listé les types mais veut savoir ce qui donne lieu au comique. Telle est la thèse principale de l’oeuvre sous une forme compacte et abstraite. Le Rire : présentation du livre de Henri Bergson publié aux Editions Flammarion. La première présente la vie comme une continuité, il n y a pas de répétition possible, c’est un incessant continuum qui s’écoule sans fin. Enfin Bergson en arrive à une conclusion géniale selon laquelle le rire est perçu comme un châtiment, une punition pour celui qui en est l'objet et c'est ceci la fonction sociale première du rire. Le Rire de Bergson p.115 : Dans cet extrait de son ouvrage Le Rire, Bergson analyse la spécificité de laperception du monde part l’artiste. Aussi cette thèse, pour être maintenue, réclame une lecture plus précise. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son rêve. Chapitre I Du comique en général Le comique des formes et le comique des mouvements Force d’expansion du comique Que signifie le rire ? Les colonnes du site sont ouvertes aux contributions externes. Ce document a été mis à jour le 29/01/2009 Vaudeville utilise ce procédé pour créer son style comique : « Une des plus connues consiste…symétriquement. Pandémie : Est-ce venu l’ère du technicisme ? Avant d’être une discipline d’étude, il s’agit avant tout d’une certaine manière de voir le monde, de le questionner. En effet, le langage est avant tout une faculté propre à l’homme, il détermine notre perception des choses, c’est une fonction universelle de communication. Si l’homme à cédé à l’impulsion de ses sentiments naturels, ces explosions de sentiments violents seraient la règle ordinaire de la vie. Propos sur la guerre, ou la fabrique d’une illusion – Tribune, Que nous apprend l’expérience du virus ? L'auteur de " L'Énergie spirituelle " fonde sa théorie sur une analyse très fine des différentes catégories du comique: comique des formes, des mouvements, des situations et des mots, des caractères enfin. Bergson pense que même les qualités nous font rire. Le rire : essai sur la signification du comique / Henri Bergson. Le rire évolue à l’intérieur d’une « famille ». Dans le livre du Rire, à l’intérieur de l’examen sociologique des conditions du rire, Bergson insère mystérieusement quelques pages sur « l’objet de l’art », où il résume mieux que partout ailleurs la quasi-totalité de son œuvre passée et à venir. Analyse insuffisante. Le site couvre ainsi les grandes traditions philosophiques, des présocratiques aux philosophes contemporains, tout en essayant d’apporter une lecture philosophique au champ culturel en général, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature, de politique ou de musique. D’un point de vue éthique, le rire n’est guère innocent. Et comme elle s’écoule toujours, c’est-à-dire qu’elle va toujours de l’avant, il n’est pas toujours évident d’effectuer un feedback, il est parfois difficile de faire des retours en arrière ; preuve que la vie est loin d’être statique. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Explication de texte BERGSON, Le rire Le langage est une faculté d’expression que possède l’homme, elle lui permet de communiquer, de s’exprimer sur ses pensées ou encore ses sentiments et d’analyser les choses qui se passent autour de lui. Texte en lecture suivie : BERGSON, Le rire, chapitre III, I, §§ 16-25 (consacré à l’art) Liste des extraits expliqués : Art & perception (chapitre III, I, §16 « Quel est l’objet de l’art ? Cet essai sur le sens du « comique » était basé sur un cours qu’il avait donné dans sa jeunesse en Auvergne. Réponse à l’article. Commentez cette citation. D’abord le trait risible. Le rire fut publié en 1899. Le Rire est un essai philosophique d'Henri Bergson. La première source du comique réside dans une séquence d’évènements qui se répète. Cette vulnérabilité apparaît à partir d’une objection possible. Le Rire fut publié en trois fois, dans une structure un peu différente de celle des autres livres. Mais le rire est aussi cruel ! Telle sera l’idée directrice de toutes nos investigations. Les hommes sont les seuls à pouvoir rire des choses qui leur rappellent leur humanité. Le rire a une portée salvatrice, il vient apporter une dose de bonheur parce qu’il met fin à cette raideur qui caractérise notre quotidien. Commentez cette citation. bergson • Crédits : Radio France. Dans le but de comprendre les mécanismes du rire, l’auteur identifie trois points saillants qu’il considère fondamentaux dans l’analyse du rire. Le rire sert de correctif. Son étude est essentielle pour comprendre la vision de Bergson sur la vie, et ses passages traitant de la place de l’art dans la vie sont remarquables. Ainsi Bergson écrit-il que le rire est une « brimade sociale », il tient en éveil le individus qui, pour ne pas susciter le rire, vont être attentifs en vue d’avoir les gestes les plus utiles et les plus appropriés aux circonstances. 18 Quizz de Philosophie gratuits : Testez-vous ! Reproduit en partie dans l’appendice de la présente édition. Bergson, À propos de « la nature du comique ». * Nous avons publié plus de 700 articles, tous cherchant directement ou indirectement à répondre à cette question. Par conséquent, il a une portée sociale. On rit de ce qu’il s’est assis involontairement. Une foule d’exemples extraites des chefs-d’œuvre de comédie nous viennent alors à l’esprit. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. La troisième et dernière source de comique, l’auteur estime qu’elle est difficile à formuler et finit tout de même par l’identifier avec le terme quiproquo: « Et le quiproquo est bien en effet une situation…lui donne. Le titre de l’œuvre est très révélateur dans la mesure où l’auteur y traite du rire et surtout du comique qui est le principal thème.
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