Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Qui proteste ? Cela étant admis, et presque tous les savants occidentaux s’étant délibérément fixé pour but de ravir l’Egypte à l’Afrique, quitte à ne plus pouvoir l’expliquer, il y avait plusieurs moyens d’y parvenir : la méthode Gustave Le Bon, affirmation brutale, effrontée :« Les Egyptiens sont des Chamites, c’est-à-dire des Blancs comme les Lydiens, les Gétules, les Maures, les Numides, les Berbères » ; la méthode Maspero qui consiste à rattacher, contre toute vraisemblance, la langue égyptienne aux langues sémitiques, plus spécialement au type hébraeo-araméen, d’où suit la conclusion, que les Egyptiens ne pouvaient être à l’origine que des Sémites ; la méthode Weigall, géographique celle-là, selon laquelle la civilisation égyptienne n’a pu naître que dans la Basse-Egypte et que de là elle serait passée à la Haute-Egypte, en remontant le fleuve... attendu qu’elle ne pouvait le descendre (sic). Smart People Should Build Things: How to Restore Our Culture of Achievement, Build a Path for Entrepreneurs, and Create New Jobs in America. Qui proteste ? 1955, Présence Africaine, p. 7-23. »C’est ce rapport hiérarchique que l’auteur de l’article, un certain M. Piron, reproche à l’ethnographie de détruire. Avant tout poète, Aimé Césaire s’est engagé jusqu’à la fin de sa vie (2008) en politique.. ces invasions gothiques, ce sang qui fume, ces villes qui s’évaporent au tranchant du glaive, on ne s’en débarrassera pas à si bon compte. Juridisme ? ». La nature a fait une race d’ouvriers, c’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse sans presque aucun sentiment d’honneur ; gouvernez-la avec justice, en prélevant d’elle, pour le bienfait d’un tel gouvernement, un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre ; soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Chut ! J’en prends seulement connaissance. Cela n’a pas eu l’heur de plaire à tout le monde. Aimé Césaire, dans cette édition, avait choisi de mettre en exergue, cette phrase du dirigeant communiste : « Le colonialisme, cette honte du XXe siècle ». il oppose des actions violentes et criminelles commises dans les colonies, l'exploitation des peuples et le pillage des ressources. Je parle de ceux qui, à l’heure où j’écris, sont en train de creuser à la main le port d’Abidjan. in Aimé Césaire's Discours sur le colonialisme by Irina Dzero Hybridity - cross-cultural exchange transforming both the colonizer and the colonized - has always been a subject of controversy. Aimé Césaire : “Discours sur le colonialisme” Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Du Barbare moderne. C’est le nazisme, ça passera ! Qui parle ? Similar Items. Les investissements massifs de capitaux ! Aucune surprise possible. Les Gaulois détruits se changeaient en Bagaudes. Des empires soudanais ? Et alors, me dira-t-on, le vrai problème est d’y revenir. L’homme du peuple est presque toujours, chez nous, un noble déclassé, sa lourde main est bien mieux faite pour manier l’épée que l’outil servile. Mais, bah ! Hérodote, ayant affirmé que les Egyptiens n’étaient primitivement qu’une colonie les Ethiopiens ; Diodore de Sicile ayant répété la même chose et aggravé son cas en portraiturant les Ethiopiens de manière à ne pouvoir s’y méprendre (Plerique omnes - pour citer la traduction latine - nigro sunt colore, facie sima, crispis capilis, livre III, 3), Il importait au plus haut point de les contrebattre. Retrieved 23 September Cesaire discusses the relationship between civilization and savagery and points out the hypocrisy of colonialism. Aimé Césaire en 2003 Aimé Césaire (1913-…) homme politique martiniquais fut de 1946 à 1993 député à l’Assemblée nationale française. Où veux-je en venir ? Ils étaient prêts, même à ce prix, ou plutôt à ce prix seulement, à renverser encore une fois leur attitude. A M. Gourou exactement. C’est la vertu de l’Europe d’ainsi susciter au moment le plus critique des héroïsmes salvateurs. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Ces Malgaches, que l’on torture aujourd’hui, étaient, il y a moins d’un siècle, des poètes, des artistes, des administrateurs ? Etait-il inutile de citer le colonel de Montagnac, un des conquérants de l’Algérie : Convenait-il de refuser la parole au comte d’Herisson : Fallait-il refuser à Saint-Arnaud le droit de faire sa profession de foi barbare : Fallait-il empêcher le maréchal Bugeaud de systématiser tout cela dans une théorie audacieuse et de se revendiquer des grands ancêtres : Fallait-il enfin rejeter dans les ténèbres de l’oubli le fait d’armes mémorable du com­mandant Gérard et se taire sur la prise d’Ambike, une ville qui, à vrai dire, n’avait jamais songé à se défendre : Oui ou non, ces faits sont-ils vrais ? Délire d’une imagination malade ? Dans ce pamphlet anti-colonial, Césaire refuse l’équation des colonialistes : « colonisation = civilisation » et répond par une nouvelle équation. Le peuple ! Et Isidore Ducasse, comte de Lautréamont ! quatre-vingt-dix mille morts à Madagascar ! Ça sent trop son barbare. qui s’avère incapable de résoudre les proUne civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus Je vois bien celles - condamnées à terme - dans lesquelles elle a introduit un principe de ruine : Océanie, Nigeria, Nyassaland. Cette filiation, M .Yves Florenne la connaît. » Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante. Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme (1950) Aimé Césaire est un écrivain et homme politique martiniquais. « Tout en ce monde sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l’homme. Seulement, attention ; il importe qu’il soit bien entendu que cette tolérance, nègres, Juifs, Australiens, la doivent, non à leurs mérites respectifs, mais à la magnanimité de M. Caillois, non à un diktat de la science, laquelle ne saurait offrir de vérités qu’éphémères, mais à un décret de la conscience de M. Caillois, laquelle ne saurait être qu’absolue ; que cette tolérance n’est conditionnée par rien, garantie par rien si ce n’est par ce que M. Caillois se doit à lui- même. Car enfin, il faut en prendre son parti et se dire, une fois pour toutes, que la bourgeoisie est condamnée à être chaque jour plus hargneuse, plus ouvertement féroce, plus dénuée de pudeur, plus sommairement barbare ; que c’est une loi implacable que toute classe décadente se voit transformée en réceptacle où affluent toutes les eaux sales de l’histoire ; que c’est une loi universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omni latéralement, et que c’est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés moribondes poussent leur chant du cygne. This version published by Monthly Review Press: New York and London, 1972. Elles leur confèrent plutôt des charges supplémentaires et une responsabilité accrue. Pour M. Caillois, le véritable Lévy-Bruhl ne peut être que le Lévy- Bruhl où le primitif extravague. Ayant établi la supériorité dans tous les domaines de l’Occident ; ayant ainsi rétabli une saine et précieuse hiérarchie, M. Caillois donne une preuve immédiate de cette supériorité en concluant à n’exterminer personne. Discours sur le colonialisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette attitude, humainement déshonorante, était fondée sur une aperception assez juste en gros des troubles émotionnels que traversait la population des hauts plateaux. Et puisque aujourd’hui il m’est demandé de parler de la colonisation et de la civilisation, allons droit au mensonge principal à partir duquel prolifèrent tous les autres. C’est l’Occident qui fait l’ethnographie des autres, non les autres qui font l’ethnographie de l’Occident. Elles réservaient, intact, l’espoir. Et quel spectacle ! Le résultat, c’est du Mannoni. En soi cela n’est pas grave. Tant de sociétés, tant de langues éteintes, de cités, de droits, de foyers anéantis, firent le vide autour de Rome, et là où les barbares n’arrivaient pas, la barbarie naissait d’elle-même. S’il y a mieux, c’est du R. P. Tempels. Variante du décor, mais c’est bien du même monde, c’est bien du même homme qu’il s’agit, dur, inflexible, sans scrupules amateur, comme pas un, « de la viande d’autrui ». - Peuh ! Aller à : Navigation, rechercher Le Discours sur le colonialisme est un pamphlet anticolonialiste d'Aimé Césaire, paru aux éditions Réclame en 1950, puis dans Présence africaine en 1955. Ces Bantous sont de purs esprits, vous dis-je : « Ce qu’ils désirent avant tout et par-dessus tout, ce n’est pas l’amélioration de leur situation économique ou matérielle, mais bien la reconnaissance par le Blanc et son respect, pour leur dignité d’homme, pour leur pleine valeur humaine. Entendez que la grande finance américaine juge l’heure venue de rafler toutes les colonies du monde. Ils prenaient les Blancs pour des dieux et attendaient d’eux tout ce qu’on attend de la divinité ! A cette idée : que nul ne colonise innocemment, que nul non plus ne colonise impunément ; qu’une nation qui colonise, qu’une civilisation qui justifie la colonisation - donc la force - est déjà une civilisation malade, une civilisation moralement atteinte, qui, irrésistiblement, de conséquence en conséquence, de reniement en reniement, appelle son Hitler, je veux dire son châtiment. Mais attention : faites Vautrin, retour des pays chauds, donnez-lui les ailes de l’archange et les frissons du paludisme, faites-le accompagner, sur le pavé parisien, d’une escorte de vampires urugayens et de fourmis tambochas, et vous aurez Maldoror. Afficher le thème : La société française face à l’héritage de son passé colonial, Afficher le thème : Afrique subsaharienne et océan Indien. AIMÉ CESAIRE – DISCOURS SUR LE COLONIALISME – TEXTE INTÉGRAL 1955. Kelley. Rather than elevating the non-Western world, the colonizers de-civilize the colonized. L’heure américaine. ». L’homme du peuple est presque toujours, chez nous, un noble déclassé, sa lourde main est bien mieux faite pour manier l’épée que l’outil servile. De convenir de ce qu’elle n’est point : ni évangélisation, ni entreprise philanthropique, ni volonté de reculer les frontières de l’ignorance, de la maladie, de la tyrannie, ni élargissement de Dieu, ni extension du Droit ; d’admettre une fois pour toutes, sans volonté de broncher aux conséquences, que le geste décisif est ici de l’aventurier et du pirate, de l’épicier en grand et de l’armateur, du chercheur d’or et du marchand, de l’appétit et de la force, avec, derrière, l’ombre portée, maléfique, d’une forme de civilisation qui, à un moment de son histoire, se constate obligée, de façon interne, d’étendre à l’échelle mondiale la concurrence de ses économies antagonistes. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Aimé Césaire, écrivain et homme politique antillais, est à l’origine avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon Damas, du mouvement littéraire et politique de la « négritude ». On parla de l’unité de l’esprit humain ; ce ne fut qu’un rêve. Mannoni, fidèle à ses prémisses, vous expliquera qu’il s’agit là d’un comportement purement névrotique, d’une folie collective, d’un comportement d’amok ; que d’ailleurs, en la circonstance, il ne s’agissait pas pour les Malgaches de partir à la conquête de biens réels, mais d’une « sécurité imaginaire », ce qui implique évidemment que l’oppression dont ils se plaignent est une oppression imaginaire. Il est bon qu’on sache comment amorcer le dialogue ; il est indispensable de reconnaître qu’il n’existe plus de solution de continuité entre le monde primitif (entre guilemets) ou arriéré (idem) et l’Occident moderne. Mais passons et pressons, crainte que notre pensée ne s’égare vers Alger, le Maroc, et autres lieux où, à l’heure même où j’écris ceci, tant de vaillants fils de l’Occident, dans le clair-obscur des cachots, prodiguent à leurs frères inférieurs d’Afrique, avec tant d’inlassables soins, ces authentiques marques de respect de la dignité humaine qui s’appellent, en termes techniques, « la baignoire », « l’électricité », « le goulot de bouteille ». Bigre, mes chers collègues (comme on dit), je vous ôte mon chapeau (mon chapeau d’anthropophage, bien entendu). Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. La grande trahison de l’ethnographie occidentale, laquelle, depuis quelque temps, avec une détérioration déplorable du sens de ses responsabilités, s’ingénie à mettre en doute la supériorité omni latérale de la civilisation occidentale sur les civilisations exotiques. L ’Europe est indéfendable. Que diable ! Alors, chers amis, de ce côté-ci, attention ! Voire ! Mais descendons encore d’un degré. Les colonisés savent désormais qu’ils ont sur les colonialistes un avantage. J’ai relevé dans l’histoire des expéditions coloniales quelques traits que j’ai cités ailleurs tout à loisir. Césaire był autorem licznych tomików wierszy i esejów (wśród nich słynny Discours sur le colonialisme), jak również kilku sztuk teatralnych.Jednocześnie był on najważniejszym politykiem Martyniki dwudziestego wieku. La voici : « On demande pourquoi la barbarie a débouché d’un seul coup dans la civilisation antique. Chose significative : ce n’est pas par la tête que les civilisations pourrissent. Aimé Césaire évoque dans cet extrait son célèbre ouvrage, Discours sur le colonialisme, rédigé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Qui parle ? » Au second, de s’attaquer au faux évolutionnisme », en ce qu’il tente de supprimer la diversité des cultures, en le considérant comme des stades d’un développement unique qui, partant d’un même point, doit les faire converger vers le même but ». Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante. « Alors la grande tuerie avait commencé. Bidault avec son air d’hostie conchiée - l’anthropophagie papelarde et Sainte-Nitouche ; Teitgen, fils grabeleur en diable, l’Aliboron du décervelage - l’anthropophagie des Pandectes ; Moutet, l’anthropophagie maquignarde, la baguenaude ronflante et du beurre sur la tête ; Coste-Floret, l’anthropophagie faite ours mal léché et les pieds dans le plat. Aimé Césaire, poète et homme politique, est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude. Ceux qui en font rubis sur l’ongle, n’y mettant jamais d’eau. Discours sur le colonialisme. Et pourtant, par la bouche des Sarraut et des Barde, des Muller et des Renan, par la bouche de tous ceux qui jugeaient et jugent licite d’appliquer aux peuples extra-européens, et au bénéfice de nations plus fortes et mieux équipées, « une sorte d’expropriation pour cause d’utilité publique », c’était déjà Hitler qui parlait ! Ici représenté par le chiffonnier. Foin du racisme ! Le Discours sur le colonialisme est un pamphlet [1] anticolonialiste d’Aimé Césaire. Qu’on le suive pas à pas dans les tours et détours de ses petits tours de passe-passe, et il vous démontrera clair comme le jour que la colonisation est fondée en psychologie ; qu’il y a de par le monde des groupes d’hommes atteints, on ne sait comment, d’un complexe qu’il faut bien appeler complexe de la dépendance, que ces groupes sont psychologiquement faits pour être dépendants ; qu’ils ont besoin de la dépendance, qu’ils la postulent, qu’ils la réclament, qu’ils l’exigent ; que ce cas est celui de la plupart des peuples colonisés, des Malgaches en particulier. Et dans cet ordre d’idées, je cite, à titre d’exemples (pris à dessein dans des disciplines très différentes) : Mais n’allons pas trop vite. Ce n’est pas une société morte que nous voulons faire revivre. Moi aussi, je parle d’abus, mais pour dire qu’aux anciens - très réels - on en a superposé d’autres - très détestables. Les moralistes n’y peuvent rien. ». Il m’est arrivé d’avoir en face de moi une rangée d’une vingtaine de Noirs purs... Je ne reprocherai même pas à nos nègres et négresses de mâcher du chewing gum. ». « La régénération des races inférieures ou abâtardies par les races supérieures est dans l’ordre providentiel de l’humanité. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait, et tout ira bien. « Cahier d’un retour au pays natal » a été suivi en 1950 par le « Discours sur le colonialisme ». Or, la vie qui révolte nos travailleurs rendrait heureux un Chinois, un fellah, êtres qui ne sont nullement militaires. « Le temps du vieux colonialisme est passé ». Cela revient à dire que l’essentiel est ici de voir clair, de penser clair, entendre dangereusement, de répondre clair à l’innocente question initiale : qu’est-ce en son principe que la colonisation ? Le motif ? Cela réglé, j’admets que mettre les civilisations différentes en contact les unes avec les autres est bien ; que marier des mondes différents est excellent ; qu’une civilisation, quel que soit son génie intime, à se replier sur elle-même, s’étiole ; que l’échange est ici l’oxygène, et que la grande chance de l’Europe est d’avoir été un carrefour, et que, d’avoir été le lieu géométrique de toutes les idées, le réceptacle de toutes les philosophies, le lieu d’accueil de tous les sentiments en a fait le meilleur redistributeur d’énergie. ». Some schol-ars praise this concept as a strategy for empowering the subaltern and as a … Aimé Césaire, poète et homme politique, a été maire de Fort de France (1945-2001), et député de la Martinique (1945-1993) ; il a obtenu la départementalisation de la Martinique en 1946. Que l’Occident a inventé la science. En 1950, il publie Discours sur le colonialisme, texte qui oue un rôle considérable dans la prise de conscience des acteurs politiques et culturels de la décolonisation. Non, jamais dans la balance de la connaissance, le poids de tous les musées du monde ne pèsera autant qu’une étincelle de sympathie humaine. Je veux dire pas un écrivain patenté, pas un académicien, pas un prédicateur, pas un politicien, pas un croisé du droit et de la religion, pas un « défenseur de la personne humaine ». This page was last edited on 14 Decemberat Savoir la naissance de la chimie chez les Arabes. En soi cela n’est pas grave. » Décidément, M. Caillois est en bonne compagnie. - Mais le racisme américain ? Cahier, Discours sur le colonialisme: Aimé Césaire (Unknown Binding) Published July 11th 2000 by Editions Nathan Unknown Binding, 127 pages Author(s): Aimé Césaire. C’est la première conférence hémisphérique des peuples noirs et elle a … Un rude animal qui, par l’élémentaire exercice de sa vitalité, répand le sang et sème la mort, on se souvient qu’historiquement, c’est sous cette forme d’archétype féroce que se manifesta, à la conscience et à l’esprit des meilleurs, la révélation de la société capitaliste. Attendu, comme l’affirme son confrère en christianisme, le R. P. Muller : « que l’humanité ne doit pas, ne peut pas souffrir que l’incapacité, l’incurie, la paresse des peuples sauvages laissent indéfiniment sans emploi les richesses que Dieu leur a confiées avec mission de les faire servir au bien de tous ». [7] II est significatif qu’au moment même où M. Caillois entreprenait sa croisade, une revue colonialiste belge, d’inspiration gouvernementale (Europe-Afrique, n° 6, janvier 1955), se livrait à une agression absolument identique contre l’ethnographie : « Auparavant, le colonisateur concevait fondamentalement son rapport avec le colonisé comme celui d’un homme civilisé avec un homme sauvage. Ils ne la désirent pas, ils ne la revendiquent pas. Après tout, la civilisation n’a jamais été faite jusqu’à présent que par des Blancs... L’Europe devenue jaune, il y aura certainement une régression, une nouvelle période d’obscurcissement et de confusion, c’est-à-dire un second Moyen-âge. Une dernière citation ; je l’emprunte à un certain Cari Siger, auteur d’un Essai sur la Colonisation [3] : « Les pays neufs sont un vaste champ ouvert aux activités individuelles, violentes, qui, dans les métropoles, se heurteraient à certains préjugés, à une conception sage et réglée de la vie, et qui, aux colonies, peuvent se développer plus librement et mieux affirmer, par suite, leur valeur.

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